artículo publicado por APAERK

Desde la asociación francesa de familias kafils APAERK nos hacen seguir este artículo que publicaron ayer en el magazín YABILADI.

Des de l’associació francesa de famílies kafils APAERK ens fan seguir aquest article que van publicar ahir al magazín YABILADI.

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CONSTERNATION ET INQUIÉTUDE DES PARENTS KAFILS FACE À LA CIRCULAIRE DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Le Salon de la petite enfance et de kafala a ouvert ses portes le week-end du 6 et 7 octobre pour sa 3ème édition au complexe culturel Anfa de Casablanca. Cette année, l’ambiance était à la consternation et à la colère.

Le motif? Une circulaire du ministre de la Justice, M. Mustafa Ramid, qui restreint considérablement les conditions d’attribution d’une kafala pour les personnes résidant à l’étranger. Elle impose ainsi que les postulants désireux de faire une kafala résident de manière durable au Maroc, sous le prétexte qu’il ne serait pas possible d’effectuer le suivi des enfants à l’étranger. Les termes de cette «circulaire Ramid» sont clairs et sans ambiguïté: «Attendu que la volonté du législateur à travers les dispositions sur la Kafala vise essentiellement à protéger l’intérêt supérieur de l’enfant marocain, la préservation de cet intérêt dans le cadre de ce qui vient d’être souligné, nécessite conformément à l’esprit et à la philosophie du régime de la Kafala des enfants abandonnés, que la Kafala ne soit accordée qu’aux demandeurs qui résident d’une manière habituelle sur le territoire national».

Or, la loi n° 15-01 de 2002 qui régit la kafala stipule expressément dans son article 24 que «la personne assurant la kafala peut quitter le territoire du Royaume du Maroc en compagnie de l’enfant soumis à la kafala en vue de s’établir d’une manière permanente à l’étranger avec l’autorisation du juge des tutelles et ce dans l’intérêt des parties. En cas d’obtention de l’autorisation du juge, une copie en est envoyée aux services consulaires marocains du lieu de résidence de la personne chargée de la kafala, afin de suivre la situation de l’enfant et de contrôler l’exécution par cette personne des obligations prévues à l’article 22 ci-dessus par tous les moyens que lesdits services jugeront adéquats, tout en informant le juge des tutelles compétent de tout manquement à ces obligations. Le consul adresse au juge des tutelles des rapports sur la situation de l’enfant et peut lui suggérer toutes mesures qu’il jugera adéquates, y compris l’annulation de la kafala». Ainsi, le cadre juridique élaboré par le législateur marocain donne non seulement le droit aux parents kafils de vivre avec l’enfant à l’étranger, mais prévoit également une procédure précise pour assurer le suivi et le bien-être des enfants, via les services sociaux des consulats.

Alors comment ne pas être consternés? Comment ne pas être en colère ? Pourquoi écarter pour des centaines d’enfants la possibilité de s’épanouir et de vivre en famille, sous le prétexte que celles-ci résident hors du Maroc? Comment croire que l’intérêt supérieur de ces enfants soit de rester jusqu’à leur majorité dans les orphelinats marocains plutôt que d’être accueillis par des parents aimants et attentionnés, où qu’ils résident? Face au constat que le nombre de familles kafils au Maroc est insuffisant pour accueillir les milliers d’enfants abandonnés chaque année, que vont devenir ceux qui n’auront pas eu la «chance» de trouver une famille? Comment les orphelinats vont-ils pouvoir subvenir aux besoins matériels et affectifs de ces enfants en souffrance?

Cette circulaire touche tout particulièrement les Marocains Résidant à l’Etranger (MRE), qui se voient ainsi discriminés par rapport à leurs concitoyens vivant au Maroc, malgré les propos rassurants de la députée du PJD, Mme El Ouafi, cet été. Les MRE ont le sentiment avec cette circulaire d’être considérés comme des Marocains de seconde zone et estiment qu’elle est anti-constitutionnelle. En effet, elle bafoue les articles 16 et 17 de la nouvelle Constitution, qui attribuent autant de droits civiques et politiques aux MRE qu’aux Marocains locaux. Elle engage également l’avenir des dizaines de familles, auxquelles les orphelinats ont attribué des enfants et qui ont noué avec eux des liens forts depuis des mois. Ces enfants vont-ils devoir subir un second abandon?

L’heure est grave pour ces familles, et pour tous les enfants abandonnés. C’est pourquoi l’APAERK, Association de Parents Adoptifs d’Enfants Recueillis par Kafala, qui œuvre depuis des années pour les droits des enfants makfouls et de leurs familles en France, tout comme le collectif Kafala Maroc qui regroupe 6 associations marocaines (SOS Village d’Enfants, l’Association Bébés du Maroc, la Fondation Rita Zniber, l’Association Dar Atfal Al Wafae, l’Association Osraty et l’association Amis des Enfants – Ai.Bi. Maroc) demandent le retrait de la « circulaire Ramid » sur la kafala.

L’APAERK avait tenté de sensibiliser par courrier le ministère de la Justice sur les conséquences de cette circulaire dès l’annonce faite cet été par monsieur Ramid. Elle a également alerté la Fondation Hassan II et le ministère chargé des MRE. Ces deux institutions œuvrent depuis des années pour les intérêts des Marocains vivant éloignés de leur patrie. L’APAERK attend impatiemment leur réaction face à cette situation qui met des couples et leurs enfants makfouls dans des situations extrêmement compliquées, et qui à terme oblitère l’avenir de milliers d’enfants. Les autorités françaises, de par les députés français de l’étranger et les députés européens proches du groupe amitié France-Maroc, ont également été mises au courant de ce blocage, qui prend en otage des familles et leurs enfants.

Il est impossible de ne pas réagir. Mr Ramid, lors d’une récente commission ministérielle mixte maroco-espagnole aurait accordé tout récemment une concession aux couples espagnols. Alors pourquoi ne pas en faire autant pour les familles MRE, binationales et françaises?

Aussi, le Collectif Kafala demande à Mr Ramid de revenir sur cette circulaire, et de prendre le temps de la concertation avec les associations marocaines de terrain pour discuter d’une réorganisation humaine et apaisée de la kafala. Dans un second temps, une table ronde pourrait être organisée avec les autorités françaises afin d’établir une convention bilatérale, avec pour principal objectif de protéger et encadrer la procédure de kafala et le suivi des enfants partis à l’étranger, dans l’intérêt suprême de l’enfant abandonné.

Cette circulaire, et la polémique qu’elle entraîne, doit être l’occasion de redéfinir «ensemble», c’est-à-dire avec les autorités marocaines et les associations marocaines spécialisées dans l’enfance abandonnée et la kafala, un cadre humain et approprié de la kafala, dans le respect des lois marocaines et des conventions internationales signées et ratifiées par le Maroc.

L’APAERK tient à rappeler qu’elle a toujours accompagné les familles résidant en France dans le strict principe du respect des législations en vigueur, recommandant aux postulants à la kafala de se soumettre en toute bonne foi aux procédures élaborées dans le cadre de la législation marocaine. L’APAERK dans son objectif de reconnaissance des droits des enfants makfouls ne peut qu’adhérer à une démarche qui irait dans le sens d’une moralisation et d’un encadrement juridique clair et protecteur du droit des enfants à grandir dans une famille.

N’oublions jamais que derrière tout cela, l’avenir des enfants est en jeu.

Fuente. Yabiladi

Petición de retirada de la circular del Ministerio de Justicia y Libertades de Marruecos, prohibiendo la kafala de los niños marroquíes por parte de extranjeros musulmanes no residentes en Marruecos

Desde Marruecos, seis asociaciones, SOS Village d’Enfants, Fondation Rita Zniber, Association Dar Atfal Al Wafae, Association Osraty, Association BéBés du Maroc, y Association Amis des Enfants (Ai.Bi. Maroc), nos remiten esta petición de recogida de firmas, para la retirada de la circular del Ministerio de Justicia y Libertades.

Os animamos a firmarla y a hacerla circular entre vuestros familiares y amigos.

Muchas gracias.

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Petición de retirada de la circular del Ministerio de Justicia y Libertades de Marruecos, prohibiendo la kafala de los niños marroquíes por parte de extranjeros musulmanes no residentes en Marruecos.

Le invitamos a unirse a nosotros para defender el derecho de nuestros hijos a ser amados y protegidos por las familias, firmando y haciendo firmar esta petición.

El 19 de septiembre de 2012, el Ministerio de Justicia y libertades marroquíes ha emitido una circular con referencia N° 40S/2, pretendiendo hacer imposible la kafala de niños marroquíes por  extranjeros musulmanes no residentes en Marruecos. Este documento fue enviado a los fiscales generales de los tribunales de apelación y los fiscales de los tribunales de primera instancia.

En tanto que colectivo Kafala en Marruecos, compuesto por 6 asociaciones, que son SOS Village d’Enfants, Fondation Rita Zniber, Association Dar Atfal Al Wafae, l’Association Osraty, l’Association BéBés du Maroc, et l’association Amis des Enfants (Ai.Bi. Maroc), nos hacemos las siguientes preguntas:

  • ¿Qué medidas de sustitución ha puesto en marcha el Ministerio de justicia y libertades para preservar los intereses superiores del niño tal cual están definidos por la legislación nacional e internacional?
  • ¿Que piensa hacer por las decenas de niños que se han encariñado con padres kafils que les acunan desde hace meses? ¿Hacerles sufrir un segundo abandono?
  • ¿Que decir también de esos miles de niños que esperan desesperadamente una familia en orfanatos cuya capacidad de acogida se verá excedida rápidamente, porque hay 24 bebés abandonados cada día, es decir 6000 niños abandonados cada año?

Sabiendo que las solicitudes de Kafala hechas por familias marroquíes son muy poco numerosas y que los niños que permanecen en orfanatos se convierten en el 80% de los casos en delincuentes, un 10 % se termina suicidando y solo un 10% se insertan socialmente, esta circular agravará la situación de los centros, haciendo imposible queacojan a más niños y fomentando que la redes paralelas de tráfico de todo tipo no pierdan la oportunidad de aliarse.

Le invitamos a unirse a nosotros para defender los derechos  de nuestros hijos a ser amados y protegidos por familias firmando esta petición.

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Seis ONG de Marruecos exigen que los españoles puedan de nuevo adoptar

Ignacio Cembrero – Madrid 13-10-2012

Las asociaciones de ayuda a la infancia respaldan a las familias españolas a las que el Gobierno islamista de Rabat ha vetado la adopción

Medio centenar de familias españolas enfrascadas en Marruecos en sus procesos de adopción han recibido un contundente apoyo de la sociedad civil marroquí. Seis ONG laicas han suscrito este fin de semana un comunicado conjunto en el que piden al ministro de Justicia, el islamista Mustafa Ramid, que permita de nuevo que los extranjeros no residentes puedan adoptar o tutelar a niños abandonados. Lo prohibió hace tres semanas.

Entre los firmantes figuran algunas asociaciones muy conocidas de ayuda a la infancia, como Sos Village Enfants, Association Bébés du Maroc y la Fundación Rita Zniber que gestiona en Meknes el mayor orfanato privado del país y en el que los niños están probablemente mejor atendidos. Todas ellas reivindican el derecho de los niños a ser queridos y protegidos.

Cada día nacen en Marruecos 153 niños fuera del matrimonio de los que 24 son abandonados por madres solteras, según un estudio dado a conocer la semana pasada por Asmaa Bensliman, presidenta de la Asociación Bebés de Marruecos. Esa cifra tiende a aumentar, asegura Bensliman.

En su último informe UNICEF, la organización de la ONU para la infancia, señaló que en 2008 4.123 recién nacidos habían sido presentados ante los tribunales para que los declaren abandonados, un requisito indispensable para que puedan ser tutelados. El islam no permite la adopción plena. La kafala (tutela dativa) obliga a preservar la filiación del niño, su religión musulmana y su nacionalidad.

El año pasado 254 familias españolas, en su mayoría catalanas, y otras muchas de varios países europeos obtuvieron kafalas en Marruecos. Este año los tribunales empezaron a dilatar sus sentencias probablemente porque los magistrados más conservadores, reacios a entregar niños a matrimonios extranjeros, se envalentonaron con la llegada de los islamistas al Gobierno.

Desde marzo hay 44 familias españolas, 25 de ellas catalanas, a la espera, sobre todo en Rabat, de que se les conceda la tutela de bebés que les han sido asignados por los orfanatos y a los que visitan, visten, bañan, alimentan y acunan a diario. Tienen ya un fuerte vínculo con sus futuros hijos, pero no les pueden incorporar a su hogar, se lamenta una pediatra marroquí. Se está creando un auténtico drama humano, añade.

En su comunicado las ONG preguntan al ministro de Justicia qué medidas piensa tomar para preservar el interés superior del niño, como le obliga la ley, ahora que muchos no pueden ser tutelados. ¿Qué piensa hacer de las decenas de niños que han establecido ya un vínculo afectivo con tutores que les acunan desde hace meses?, se preguntan en alusión a los españoles que aspiran a ser padres. ¿Les quiere hacer padecer un segundo abandono?, añaden.

Las reticencias de los magistrados han recibido el espaldarazo del ministro de Justicia que el 19 de septiembre remitió una circular a los fiscales instruyéndoles para que se opongan a la entrega de bebés a matrimonios extranjeros si estos no residen habitualmente en el territorio nacional. Los jueces de los tribunales de familia no están obligados a seguir la recomendación del ministerio público, pero en la práctica lo suelen hacer.

Ramid, el titular de Justicia, tomó esta iniciativa para que los jueces puedan controlar que las familias extranjeras respeten los requisitos de la kafala. Algunas de ellas lo han hecho, pero otras han solicitado en los juzgados españoles la adopción plena para que los niños que trajeron de Marruecos gocen de los mismos derechos que los españoles.

Esta circular empeorará la situación colocando a los centros de acogida en la incapacidad de admitir a más niños y brindará nuevas oportunidades a las redes paralelas de tráfico (), advierten las seis ONG marroquíes. Recuerdan que no hay suficientes familias marroquíes que deseen tutelar y que el 80% de los niños que crecen en los orfanatos acaban delinquiendo, el 10% se suicida y solo el 10% logra su inserción en la sociedad.

Fuente: El Pais