resum de la xerrada 26 febrer | resumen de la charla 26 febrero

Estimades famílies,

Com sabeu, el passat dia 26 de febrer vam organitzar una xerrada a l’ Il·lustre Col·legi d’Advocats de Barcelona amb Anna Maria Vidal i Lluís Sala, advocats especialistes en kafala.

Pels que hi estigueu interessats, hem preparat un resum de la xerrada, si voleu que us l’enviem només cal que ens ho demaneu amb un missatge a ima@amicsinfantsmarroc.org.

Queridas familias,

Como sabéis, el pasado día 26 de febrero organizamos una charla en el Ilustre Colegio de Abogados de Barcelona con Anna Maria Vidal y Lluís Sala, abogados especialistas en kafala.

Para los que estéis interesados​​, hemos preparado un resumen de la charla, si queréis que os lo enviemos sólo tenéis que pedírnoslo con un mensaje a ima@amicsinfantsmarroc.org.

IMA Amics dels Infants del Marroc
associació de famílies
Diagonal 365, 1er. 2a.
08037 – Barcelona
 
ima@amicsinfantsmarroc.org

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atenció a les families | atención a las familias

Estimades families,

Us volem comunicar que, de moment, no podem fer atenció telefònica a les famílies, tant bon punt tornem a tenir disponibilitat us avisarem. De moment podeu contactar amb nosaltres per correu electrònic, on us seguirem atenent com sempre.

Queridas familias,

Os queremos comunicar que, de momento, no podemos hacer atención telefónica a las familias, en cuanto volvamos a tener disponibilidad os avisaremos. De momento podéis contactar con nosotros por correo electrónico, donde osseguiremos atendiendo como siempre.

IMA Amics dels Infants del Marroc
associació de famílies
Diagonal 365, 1er. 2a.
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artículo publicado por APAERK

Desde la asociación francesa de familias kafils APAERK nos hacen seguir este artículo que publicaron ayer en el magazín YABILADI.

Des de l’associació francesa de famílies kafils APAERK ens fan seguir aquest article que van publicar ahir al magazín YABILADI.

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CONSTERNATION ET INQUIÉTUDE DES PARENTS KAFILS FACE À LA CIRCULAIRE DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Le Salon de la petite enfance et de kafala a ouvert ses portes le week-end du 6 et 7 octobre pour sa 3ème édition au complexe culturel Anfa de Casablanca. Cette année, l’ambiance était à la consternation et à la colère.

Le motif? Une circulaire du ministre de la Justice, M. Mustafa Ramid, qui restreint considérablement les conditions d’attribution d’une kafala pour les personnes résidant à l’étranger. Elle impose ainsi que les postulants désireux de faire une kafala résident de manière durable au Maroc, sous le prétexte qu’il ne serait pas possible d’effectuer le suivi des enfants à l’étranger. Les termes de cette «circulaire Ramid» sont clairs et sans ambiguïté: «Attendu que la volonté du législateur à travers les dispositions sur la Kafala vise essentiellement à protéger l’intérêt supérieur de l’enfant marocain, la préservation de cet intérêt dans le cadre de ce qui vient d’être souligné, nécessite conformément à l’esprit et à la philosophie du régime de la Kafala des enfants abandonnés, que la Kafala ne soit accordée qu’aux demandeurs qui résident d’une manière habituelle sur le territoire national».

Or, la loi n° 15-01 de 2002 qui régit la kafala stipule expressément dans son article 24 que «la personne assurant la kafala peut quitter le territoire du Royaume du Maroc en compagnie de l’enfant soumis à la kafala en vue de s’établir d’une manière permanente à l’étranger avec l’autorisation du juge des tutelles et ce dans l’intérêt des parties. En cas d’obtention de l’autorisation du juge, une copie en est envoyée aux services consulaires marocains du lieu de résidence de la personne chargée de la kafala, afin de suivre la situation de l’enfant et de contrôler l’exécution par cette personne des obligations prévues à l’article 22 ci-dessus par tous les moyens que lesdits services jugeront adéquats, tout en informant le juge des tutelles compétent de tout manquement à ces obligations. Le consul adresse au juge des tutelles des rapports sur la situation de l’enfant et peut lui suggérer toutes mesures qu’il jugera adéquates, y compris l’annulation de la kafala». Ainsi, le cadre juridique élaboré par le législateur marocain donne non seulement le droit aux parents kafils de vivre avec l’enfant à l’étranger, mais prévoit également une procédure précise pour assurer le suivi et le bien-être des enfants, via les services sociaux des consulats.

Alors comment ne pas être consternés? Comment ne pas être en colère ? Pourquoi écarter pour des centaines d’enfants la possibilité de s’épanouir et de vivre en famille, sous le prétexte que celles-ci résident hors du Maroc? Comment croire que l’intérêt supérieur de ces enfants soit de rester jusqu’à leur majorité dans les orphelinats marocains plutôt que d’être accueillis par des parents aimants et attentionnés, où qu’ils résident? Face au constat que le nombre de familles kafils au Maroc est insuffisant pour accueillir les milliers d’enfants abandonnés chaque année, que vont devenir ceux qui n’auront pas eu la «chance» de trouver une famille? Comment les orphelinats vont-ils pouvoir subvenir aux besoins matériels et affectifs de ces enfants en souffrance?

Cette circulaire touche tout particulièrement les Marocains Résidant à l’Etranger (MRE), qui se voient ainsi discriminés par rapport à leurs concitoyens vivant au Maroc, malgré les propos rassurants de la députée du PJD, Mme El Ouafi, cet été. Les MRE ont le sentiment avec cette circulaire d’être considérés comme des Marocains de seconde zone et estiment qu’elle est anti-constitutionnelle. En effet, elle bafoue les articles 16 et 17 de la nouvelle Constitution, qui attribuent autant de droits civiques et politiques aux MRE qu’aux Marocains locaux. Elle engage également l’avenir des dizaines de familles, auxquelles les orphelinats ont attribué des enfants et qui ont noué avec eux des liens forts depuis des mois. Ces enfants vont-ils devoir subir un second abandon?

L’heure est grave pour ces familles, et pour tous les enfants abandonnés. C’est pourquoi l’APAERK, Association de Parents Adoptifs d’Enfants Recueillis par Kafala, qui œuvre depuis des années pour les droits des enfants makfouls et de leurs familles en France, tout comme le collectif Kafala Maroc qui regroupe 6 associations marocaines (SOS Village d’Enfants, l’Association Bébés du Maroc, la Fondation Rita Zniber, l’Association Dar Atfal Al Wafae, l’Association Osraty et l’association Amis des Enfants – Ai.Bi. Maroc) demandent le retrait de la « circulaire Ramid » sur la kafala.

L’APAERK avait tenté de sensibiliser par courrier le ministère de la Justice sur les conséquences de cette circulaire dès l’annonce faite cet été par monsieur Ramid. Elle a également alerté la Fondation Hassan II et le ministère chargé des MRE. Ces deux institutions œuvrent depuis des années pour les intérêts des Marocains vivant éloignés de leur patrie. L’APAERK attend impatiemment leur réaction face à cette situation qui met des couples et leurs enfants makfouls dans des situations extrêmement compliquées, et qui à terme oblitère l’avenir de milliers d’enfants. Les autorités françaises, de par les députés français de l’étranger et les députés européens proches du groupe amitié France-Maroc, ont également été mises au courant de ce blocage, qui prend en otage des familles et leurs enfants.

Il est impossible de ne pas réagir. Mr Ramid, lors d’une récente commission ministérielle mixte maroco-espagnole aurait accordé tout récemment une concession aux couples espagnols. Alors pourquoi ne pas en faire autant pour les familles MRE, binationales et françaises?

Aussi, le Collectif Kafala demande à Mr Ramid de revenir sur cette circulaire, et de prendre le temps de la concertation avec les associations marocaines de terrain pour discuter d’une réorganisation humaine et apaisée de la kafala. Dans un second temps, une table ronde pourrait être organisée avec les autorités françaises afin d’établir une convention bilatérale, avec pour principal objectif de protéger et encadrer la procédure de kafala et le suivi des enfants partis à l’étranger, dans l’intérêt suprême de l’enfant abandonné.

Cette circulaire, et la polémique qu’elle entraîne, doit être l’occasion de redéfinir «ensemble», c’est-à-dire avec les autorités marocaines et les associations marocaines spécialisées dans l’enfance abandonnée et la kafala, un cadre humain et approprié de la kafala, dans le respect des lois marocaines et des conventions internationales signées et ratifiées par le Maroc.

L’APAERK tient à rappeler qu’elle a toujours accompagné les familles résidant en France dans le strict principe du respect des législations en vigueur, recommandant aux postulants à la kafala de se soumettre en toute bonne foi aux procédures élaborées dans le cadre de la législation marocaine. L’APAERK dans son objectif de reconnaissance des droits des enfants makfouls ne peut qu’adhérer à une démarche qui irait dans le sens d’une moralisation et d’un encadrement juridique clair et protecteur du droit des enfants à grandir dans une famille.

N’oublions jamais que derrière tout cela, l’avenir des enfants est en jeu.

Fuente. Yabiladi

Petición de retirada de la circular del Ministerio de Justicia y Libertades de Marruecos, prohibiendo la kafala de los niños marroquíes por parte de extranjeros musulmanes no residentes en Marruecos

Desde Marruecos, seis asociaciones, SOS Village d’Enfants, Fondation Rita Zniber, Association Dar Atfal Al Wafae, Association Osraty, Association BéBés du Maroc, y Association Amis des Enfants (Ai.Bi. Maroc), nos remiten esta petición de recogida de firmas, para la retirada de la circular del Ministerio de Justicia y Libertades.

Os animamos a firmarla y a hacerla circular entre vuestros familiares y amigos.

Muchas gracias.

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Petición de retirada de la circular del Ministerio de Justicia y Libertades de Marruecos, prohibiendo la kafala de los niños marroquíes por parte de extranjeros musulmanes no residentes en Marruecos.

Le invitamos a unirse a nosotros para defender el derecho de nuestros hijos a ser amados y protegidos por las familias, firmando y haciendo firmar esta petición.

El 19 de septiembre de 2012, el Ministerio de Justicia y libertades marroquíes ha emitido una circular con referencia N° 40S/2, pretendiendo hacer imposible la kafala de niños marroquíes por  extranjeros musulmanes no residentes en Marruecos. Este documento fue enviado a los fiscales generales de los tribunales de apelación y los fiscales de los tribunales de primera instancia.

En tanto que colectivo Kafala en Marruecos, compuesto por 6 asociaciones, que son SOS Village d’Enfants, Fondation Rita Zniber, Association Dar Atfal Al Wafae, l’Association Osraty, l’Association BéBés du Maroc, et l’association Amis des Enfants (Ai.Bi. Maroc), nos hacemos las siguientes preguntas:

  • ¿Qué medidas de sustitución ha puesto en marcha el Ministerio de justicia y libertades para preservar los intereses superiores del niño tal cual están definidos por la legislación nacional e internacional?
  • ¿Que piensa hacer por las decenas de niños que se han encariñado con padres kafils que les acunan desde hace meses? ¿Hacerles sufrir un segundo abandono?
  • ¿Que decir también de esos miles de niños que esperan desesperadamente una familia en orfanatos cuya capacidad de acogida se verá excedida rápidamente, porque hay 24 bebés abandonados cada día, es decir 6000 niños abandonados cada año?

Sabiendo que las solicitudes de Kafala hechas por familias marroquíes son muy poco numerosas y que los niños que permanecen en orfanatos se convierten en el 80% de los casos en delincuentes, un 10 % se termina suicidando y solo un 10% se insertan socialmente, esta circular agravará la situación de los centros, haciendo imposible queacojan a más niños y fomentando que la redes paralelas de tráfico de todo tipo no pierdan la oportunidad de aliarse.

Le invitamos a unirse a nosotros para defender los derechos  de nuestros hijos a ser amados y protegidos por familias firmando esta petición.

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Seis ONG de Marruecos exigen que los españoles puedan de nuevo adoptar

Ignacio Cembrero – Madrid 13-10-2012

Las asociaciones de ayuda a la infancia respaldan a las familias españolas a las que el Gobierno islamista de Rabat ha vetado la adopción

Medio centenar de familias españolas enfrascadas en Marruecos en sus procesos de adopción han recibido un contundente apoyo de la sociedad civil marroquí. Seis ONG laicas han suscrito este fin de semana un comunicado conjunto en el que piden al ministro de Justicia, el islamista Mustafa Ramid, que permita de nuevo que los extranjeros no residentes puedan adoptar o tutelar a niños abandonados. Lo prohibió hace tres semanas.

Entre los firmantes figuran algunas asociaciones muy conocidas de ayuda a la infancia, como Sos Village Enfants, Association Bébés du Maroc y la Fundación Rita Zniber que gestiona en Meknes el mayor orfanato privado del país y en el que los niños están probablemente mejor atendidos. Todas ellas reivindican el derecho de los niños a ser queridos y protegidos.

Cada día nacen en Marruecos 153 niños fuera del matrimonio de los que 24 son abandonados por madres solteras, según un estudio dado a conocer la semana pasada por Asmaa Bensliman, presidenta de la Asociación Bebés de Marruecos. Esa cifra tiende a aumentar, asegura Bensliman.

En su último informe UNICEF, la organización de la ONU para la infancia, señaló que en 2008 4.123 recién nacidos habían sido presentados ante los tribunales para que los declaren abandonados, un requisito indispensable para que puedan ser tutelados. El islam no permite la adopción plena. La kafala (tutela dativa) obliga a preservar la filiación del niño, su religión musulmana y su nacionalidad.

El año pasado 254 familias españolas, en su mayoría catalanas, y otras muchas de varios países europeos obtuvieron kafalas en Marruecos. Este año los tribunales empezaron a dilatar sus sentencias probablemente porque los magistrados más conservadores, reacios a entregar niños a matrimonios extranjeros, se envalentonaron con la llegada de los islamistas al Gobierno.

Desde marzo hay 44 familias españolas, 25 de ellas catalanas, a la espera, sobre todo en Rabat, de que se les conceda la tutela de bebés que les han sido asignados por los orfanatos y a los que visitan, visten, bañan, alimentan y acunan a diario. Tienen ya un fuerte vínculo con sus futuros hijos, pero no les pueden incorporar a su hogar, se lamenta una pediatra marroquí. Se está creando un auténtico drama humano, añade.

En su comunicado las ONG preguntan al ministro de Justicia qué medidas piensa tomar para preservar el interés superior del niño, como le obliga la ley, ahora que muchos no pueden ser tutelados. ¿Qué piensa hacer de las decenas de niños que han establecido ya un vínculo afectivo con tutores que les acunan desde hace meses?, se preguntan en alusión a los españoles que aspiran a ser padres. ¿Les quiere hacer padecer un segundo abandono?, añaden.

Las reticencias de los magistrados han recibido el espaldarazo del ministro de Justicia que el 19 de septiembre remitió una circular a los fiscales instruyéndoles para que se opongan a la entrega de bebés a matrimonios extranjeros si estos no residen habitualmente en el territorio nacional. Los jueces de los tribunales de familia no están obligados a seguir la recomendación del ministerio público, pero en la práctica lo suelen hacer.

Ramid, el titular de Justicia, tomó esta iniciativa para que los jueces puedan controlar que las familias extranjeras respeten los requisitos de la kafala. Algunas de ellas lo han hecho, pero otras han solicitado en los juzgados españoles la adopción plena para que los niños que trajeron de Marruecos gocen de los mismos derechos que los españoles.

Esta circular empeorará la situación colocando a los centros de acogida en la incapacidad de admitir a más niños y brindará nuevas oportunidades a las redes paralelas de tráfico (), advierten las seis ONG marroquíes. Recuerdan que no hay suficientes familias marroquíes que deseen tutelar y que el 80% de los niños que crecen en los orfanatos acaban delinquiendo, el 10% se suicida y solo el 10% logra su inserción en la sociedad.

Fuente: El Pais

en el telediario de RTVE

Noticia emitida en el Telediario de TVE.
La notícia la podéis escuchar a partir del minuto 31 y 6 segundos.

 

 

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a l’informatiu migdia de RTVE

Notícia emesa al l’Informatiu migdia de TVE. Evidentment han tingut una confusió entre Amics del Poble Marroquí i Amics dels Infants del Marroc (hem de dir que amb nosaltres no han contactat).
La notícia la podeu escoltar a partir del minut 8 i 10 segons.

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Marruecos cierra las adopciones internacionales

La decisión de Rabat supone un drama para 44 familias españolas que ya tenían niños asignados por los orfanatos marroquíes

Ignacio Cembrero Rabat, 7 de octubre de 2012


En Marruecos, además de orfanatos, existen organizaciones como Woman’s Solidarity (en la imagen) que ayuda a madres solteras. / Y. BOUDLAL (REUTERS)

Mar y Jauma, un matrimonio catalán, acuden a diario desde marzo al orfanato de Laila Meryam, en pleno centro de Rabat, a ver al pequeño Omar. Le dan de comer, le lavan, le visten y salen al jardín con él. Estaban convencidos de que iba a ser su hijo, cumplían los requisitos de la legislación marroquí, pero esa perspectiva se retrasa y no está claro que algún día lo consigan. Marruecos se ha cerrado a la adopción internacional.

Como Mar y Jauma, cuyos nombres son supuestos porque así lo han pedido, hay otras 43 familias españolas en Rabat, Tánger, Agadir etcétera a la espera desde hace meses de poder hacer una adopción con las características legales de Marruecos. Los países musulmanes no contemplan exactamente esa figura jurídica, pero sí la de la tutela dativa (kafala en árabe) otorgada a un matrimonio.

En Marruecos se abandonan decenas de niños todos los días, la mayoría recién nacidos hijos de chicas solteras que en una sociedad conservadora como la marroquí no se atreven a ejercer de madre. Los bebés ingresan en orfanatos de asociaciones de beneficencia o en la amplia red de centros de la Liga Marroquí de Protección de la Infancia. Son casi todos niños sanos a diferencia de los de los orfanatos de Europa del Este.

Antes la kafala se tramitaba en los juzgados en algo más de un mes y el año pasado 254 familias españolas, algunas monoparentales, lograron hijos marroquíes. La mayoría eran de Cataluña desde donde, a mediados de los noventa, viajaron a Marruecos los primeros matrimonios con la intención de adoptar. Han creado incluso una asociación de ayuda a la infancia marroquí. Hay también parejas extranjeras, franceses, belgas, y hasta ha aparecido alguna estadounidense y australiana.

254 familias españolas lograron el año pasado tutelar a niños marroquíes

“Sufrimos de esta espera interminable cuyo desenlace es incierto”, afirma Mar angustiada en una cafetería de Rabat. “Hemos creado lazos afectivos con nuestros pequeños, les queremos, vivimos para ellos, pero ahora ya no estamos seguros de que podremos educarles, criarles, formar un hogar con ellos”, añade con los ojos enrojecidos. Mar puede ver a diario al que considera ya su hijo, pero en Agadir, por ejemplo, el orfanato solo permite ahora tres visitas semanales.

Poco después de la llegada al Gobierno del Partido de la Justicia y del Desarrollo (PJD, islamista moderado) las kafalas se atascaron, sobre todo en Rabat a causa de las reticencias de algunos magistrados. El mes pasado el ministro de Justicia, Mustafá Ramid, envió una circular a los fiscales instándoles a oponerse a la entrega de bebés a extranjeros “si estos no residen habitualmente en el territorio nacional”.

En los proccedimientos de adopción los informes de los fiscales son preceptivos, pero no vinculantes. Aun así es improbable que los jueces no los acaten. Por eso la circular supone en la práctica acabar con la adopción internacional.

El ministro Ramid, un hombre de profundas convicciones religiosas, quiere así que los jueces de menores puedan “seguir y controlar” lo que sucede con el niño adoptado. Sospecha que una vez en Europa los tutelado no cumplan las condiciones de la kafala que obliga a mantener la filiación del niño, su religión musulmana y su nacionalidad. Si los niños permanecen en Marruecos si se puede comprobar.

Una instrucción del ministro islamista de Justicia solo permite otorgar adopciones a residentes en el país

Algunas familias españolas han respetado la kafala, pero otras han solicitado en los juzgados de España la plena adopción para que el niño que convive con ellos goce de los mismos derechos que los españoles. Atendiendo al interés superior del menor los jueces españoles la suelen conceder.

Las 44 familias españolas que tienen niños asignados por los orfanatos marroquíes y que empezaron a tramitar sus kafalas antes de que se distribuyese la circular han escrito cartas a los titulares de Exteriores y de Justicia de España y Marruecos rogándoles que se les deje terminar, que la instrucción del ministro Ramid no se les aplique retroactivamente. Han contado con el apoyo de Itran, una asociación marroquí de Barcelona, que preside Alami Susi.

Sus gestiones lograron que el ministro de Justicia, Alberto Ruíz Gallardón, se incorporase el miércoles a la cumbre hispano-marroquí para tratar de este asunto con su homólogo Ramid. A la salida de la reunión Gallardón pronunció unas palabras optimistas, pero fuentes conocedores del encuentro aseguran que su interlocutor marroquí no fue muy conciliador.

Ramid recordó a Gallardón que son los jueces los que conceden las “kafalas” y que para controlar su buen desarrollo era necesario que los tutores residiesen en Marruecos. Dejó caer que una vez aquí asentados podrían salir de viaje al extranjero con los niños que tutelan. Algunas familias españolas sopesan ahora instalarse en Marruecos y solicitar la residencia, pero es un trámite largo y complicado. “Acaso no nos quede otra por el bien de nuestros hijos”, afirma Mar.

Fuente: El Pais

tras la reunión en Marruecos, nota de prensa del Ministerio

Reunión de Alto Nivel con Marruecos

El ministro aborda con su homólogo marroquí el procedimiento de las ‘kafalas’

La kafala, según explica la legislación marroquí, es el compromiso de hacerse cargo de la protección, educación y manutención de un niño abandonado, pero sin que confiera derecho a la filiación ni a la sucesión. Recientemente, el Ministerio de Justicia marroquí ha instado a la Fiscalía a realizar una supervisión más exhaustiva sobre los requisitos exigidos para este régimen de acogida, entre los que se encuentran la educación en la religión musulmana y la residencia habitual de los tutores en Marruecos para garantizar el bienestar de los menores.

Tras la reunión, el ministro de Justicia marroquí se ha comprometido a no paralizar este sistema de acogimiento para los españoles, siempre y cuando cumplan con los requisitos fijados. En este caso, las 34 familias que han comenzado la tramitación y están pendientes de la resolución cumplen ya con la condición exigida de habitar en Marruecos. Asimismo, el homólogo de Ruiz Gallardón ha explicado que serán los jueces de menores quienes resuelvan sobre la idoneidad de la acogida para los niños abandonados.

Fuente: La Moncloa

Nota de prensa de Ministerio de Justicia español

Reunión de Alto Nivel con Marruecos

El ministro aborda con su homólogo marroquí el procedimiento de las ‘kafalas’

3 de octubre de 2012.- El ministro de Justicia, Alberto Ruiz-Gallardón, se ha entrevistado con su homólogo marroquí, Mustafa Ramid, durante la décima Reunión de Alto Nivel (RAN) celebrada hoy en Rabat. Durante el encuentro se ha tratado el caso de 44 familias españolas que están pendientes de que se resuelva el procedimiento conocido como ‘kafala’ que han iniciado para acoger menores marroquíes.

La kafala, según explica la legislación marroquí, es el compromiso de hacerse cargo de la protección, educación y manutención de un niño abandonado, pero sin que confiera derecho a la filiación ni a la sucesión. Recientemente, el Ministerio de Justicia marroquí ha instado a la Fiscalía a realizar una supervisión más exhaustiva sobre los requisitos exigidos para este régimen de acogida, entre los que se encuentran la educación en la religión musulmana y la residencia habitual de los tutores en Marruecos para garantizar el bienestar de los menores.

Tras la reunión, el ministro de Justicia marroquí se ha comprometido a no paralizar este sistema de acogimiento para los españoles, siempre y cuando cumplan con los requisitos fijados. En este caso, las 44 familias que han comenzado la tramitación y están pendientes de la resolución cumplen ya con la condición exigida de habitar en Marruecos. Asimismo, el homólogo de Ruiz Gallardón ha explicado que serán los jueces de menores quienes resuelvan sobre la idoneidad de la acogida para los niños abandonados.

Documento original: 121003_Reunión_de_Alto_Nivel_con_Marruecos

Fuente: Ministerio de Justicia