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MARRUECOS PONE FIN A LAS ADOPCIONES.

Noticia apareguda a diferents mitjans de comunicació, signada per Javier Otazu.

Noticia aparecida en diferentes medios de comunicación, firmada por Javier Otazu.

el Periodico

Diario Vasco

El Mundo

Circular nº 40 S/2

Royaume du Maroc

Ministère de la Justice et des Libertés

Le Ministre

Circulaire N° 40 S/2

Du Ministre de la Justice et des Libertés

A Messieurs

Les Procureurs Généraux près des Cours d’Appel et Procureurs  des TPI

Objet : les enfants abandonnés

Vous n’êtes pas sans savoir la grande importance que le législateur a réservée  aux enfants abandonnés  par le biais de  la loi n° 15-01,  promulguée  par le Dahir portant loi n° 1-02 –  172  du premier Rabie I 1423  (13 juin 2002,) relative aux enfants abandonnés. Cette loi a mis en place une véritable protection juridique de  l’enfant abandonné à travers un système de protection subsidiaire, visant à répondre aux  besoins affectifs, sociaux et matériels de l’enfant abandonné.

Vue l’influence directe du régime de la kafala sur  le devenir de l’enfant abandonné, le législateur a entouré celle-ci de plusieurs garanties qui  visent essentiellement à choisir les personnes les plus à même  de prendre en Kafala les enfants  abandonnés. Ainsi, a-t-il mis en place des mécanismes pour contrôler et suivre l’exécution de la kafala afin de protéger l’intérêt supérieur de l’enfant abandonné.

Cependant, le suivi de la pratique judiciaire indique que ces dispositions ne sont pas exécutées efficacement et correctement, de façon à remplir l’objectif  du législateur qui est de trouver le cadre approprié pour la protection de l’enfant abandonné, afin que son éducation se fasse dans un climat le préparant  à assurer son avenir, afin qu’il joue son rôle au sein de la société.

Force est de constater que l’article 9 de la loi 15-01 citée  précédemment, exige  plusieurs conditions qui doivent être remplies par les postulants à la Kafala  et qu’il ne suffit pas pour apporter la preuve de leur existence, de seulement  présenter des documents qui y seraient relatifs. Il  faut également s’assurer de leur véracité et de la conformité des conditions requises pour l’exécution de la kafala. Cela doit se faire à travers une enquête, diligentée par le juge des mineurs, à travers la Commission prévue à l’article 16 de la même loi, et dont les  membres et le  Président  sont définis par  le  décret  n° 2-03-600 du Rabie II 1425 (7 juin 2004).

Dans ce cadre, il est constaté  que la vérification des  conditions exigées par l’article 9 pour les Kafils, notamment en ce qui concerne leur aptitude morale, sociale et leur capacité à élever un enfant abandonné selon les préceptes de l’Islam, ne pose pas de problème particulier à la Commission désignée selon l’article 16, lorsqu’il s’agit de personnes résidant habituellement au Maroc. Il en est autrement lorsque les postulants à la Kafala sont de nationalité étrangère et ne résident pas au Maroc. En pareil cas, il devient difficile de vérifier – dans le cadre des dispositions précitées – les informations et les données sur ces derniers, alors même qu’elles constituent le fondement de la décision du Juge des Mineurs d’accorder ou de  refuser la Kafala.

Par ailleurs, si les dispositions de l’article 24 de la loi n° 15-01 permettent  aux kafils de  quitter le territoire national avec l’enfant abandonné pour résider définitivement à l’Etranger, ceci n’est pas sans poser un certain nombre de difficultés, notamment en ce qui concerne le suivi de la situation de l’enfant, objet de la Kafala, en dehors du territoire national. Car comment contrôler l’étendue du respect qu’apporte le Kafil à ses obligations légales qui, non remplies,   peuvent donner lieu à l’annulation de la Kafala. La mise en œuvre de l’annulation sera alors rendue difficile.

Attendu que la volonté du législateur à travers les dispositions sur la Kafala vise essentiellement à protéger l’intérêt supérieur de l’enfant marocain, la préservation  de cet intérêt dans le cadre de ce qui vient d’être souligné, nécessite conformément à l’esprit et à la philosophie du régime de la Kafala des enfants abandonnés, que la Kafala ne soit accordée qu’aux demandeurs qui résident  d’une manière habituelle sur le territoire national et ce pour les considérations suivantes :

–           La possibilité de s’assurer plus facilement et d’une  manière efficace de l’existence des conditions requises se rapportant aux demandeurs de la Kafala et ce conformément aux stipulations de l’article 9  de la loi n° 15-01, notamment en ce qui concerne les conditions morales et sociales, ainsi que l’aptitude du demandeur de la Kafala à élever l’enfant abandonné  selon les préceptes de l’Islam ;

–          La possibilité  du juge des mineurs  de suivre et de contrôler la situation de l’enfant objet de la Kafala et de surveiller le respect des obligations du Kafil,  permettant de consacrer la volonté du législateur  de protéger l’intérêt supérieur de l’enfant,  étant entendu que ceci demeure difficile lorsque la Kafala est accordée à des personnes résidant à l’extérieur du Maroc.

–          La possibilité de prononcer une décision d’annulation de la Kafala en cas de violation ou de non respect des obligations du Kafil envers l’enfant, objet de la Kafala ou en cas de renoncement à celle-ci ou si l’intérêt supérieur de l’enfant l’exige. La décision d’annulation pourra facilement être exécutée.

–          La désignation du Kafil en tant que tuteur de l’enfant met le premier sous le contrôle permanent du Juge des Mineurs, tel que stipulé par le Code de la Famille, ce qui devient impossible lorsque le Kafil réside en dehors du territoire national d’une manière permanente.

–          La possibilité d’appliquer les dispositions de l’article 30 de la loi 15-01 qui permettent une protection pénale  de l’enfant objet de la kafala vis-à-vis du Kafil lorsque ce dernier commet une infraction pénale conformément au Code Pénal marocain.

Afin d’assurer une bonne application des  dispositions de la loi précitée et considérant la priorité accordée à  l’intérêt supérieur de l’enfant abandonné nous vous demandons :

–          De vérifier à travers une enquête que le demandeur de la Kafala étranger réside habituellement sur le territoire national.

 

–          De présenter des requêtes aux juges des mineurs à la lumière des résultats de l’enquête afin de refuser la Kafala aux étrangers qui ne résident pas  habituellement au Maroc.

Vu l’importance de ces éclaircissements, nous vous demandons de leur  accorder l’attention et l’intérêt qu’il faut.

Le Ministre de la Justice et des Libertés

El mostapha Ramid

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Una vida nova

El proper divendres, dia 21 de Setembre, s’estrena la pel·lícula UNA VIDA NOVA de la directora coreana (francesa d’adopció) Ounie Lecomte.

Una vida nova comença amb la crònica dels últims dies en què Jinhee, una nena de nou anys, conviu amb el seu pare abans que aquest l’abandoni, sense acomiadar-se’n, en un orfenat de monges de Seül.

La nena passa els dies amb l’esperança que el seu pare torni a recollir-la i, mentrestant, crea una nova família amb les seves noves amigues, amb qui comparteix jocs i experiències divertides i transcendentals per al seu creixement i la seva educació.

Quan algunes de les companyes se’n van, fan realitat el somni d’entrar a formar part d’una nova família, encara que a vegades s’entristeixen per haver-se de separar de la resta. Per això, Jinhee decideix, per un costat, reinventar la seva pròpia història i, per l’altre, mostrar-se silenciosa i absent amb els seus potencials nous pares per evitar enfrontar-se amb una nova separació.

La història està basada en la pròpia experiència de la directora, que després de passar per un orfenat Coreà, va ser adoptada per uns pares de nacionalitat francesa.

L’enfoc que li dona la directora a nivell gairebé biogràfic i el punt de vista de la nena (amb una actuació sorprenentment madura per la seva edat) fan que sigui una pel·lícula bonica, sense caure en la llàstima, dura, però agraïda.

Al cinema, no acostumem a veure l’adopció des del punt de vista dels nens i aquest pel·lícula tracta el tema amb un tacte enorme i amb una gran passió.

La pel·lícula s’estrena el dia 21 de Setembre als Cinemes Girona de Barcelona, Truffaut de Girona, Funatic de Lleida (5 octubre), Yelmo Valencia, Multicines 7 Bilbao, Cine Ciutat a Mallorca, Groucho a Santander, Vany Dyck a Valladolid, Casablanca Salamanca

Per veure el trailer i llegir-ne més.

Una vida nueva

El próximo viernes, 21 de septiembre, se estrena la película UNA VIDA NUEVA de la directora coreana (francesa de adopción) Ounie Lecomte.

Una Vida Nueva comienza con la crónica de los últimos días durante los que que Jinhee, una niña de nueve años, convive con su progenitor antes de que éste la abandone sin despedirse de ella en un orfanato de Seúl regentado por monjas.

La niña ve pasar los días con la esperanza de que su padre vuelva a recogerla y, mientras tanto, crea una nueva familia con sus nuevas amigas con las que comparte juegos y experiencias divertidas y trascendentales para su crecimiento y educación.

Cuando algunas de sus compañeras se van, consiguen el sueño de entrar a formar parte de una nueva familia aunque, a veces, les entristece separarse del resto. Por eso, Jinhee decide, por un lado, reinventar su propia historia y, por otro, mostrarse silenciosa y ausente con sus potenciales nuevos papás para evitar afrontar una nueva separación.

La historia está basada en la propia experiencia de la directora, que después de pasar por un orfanato Coreano, fue adoptada por unos padres de nacionalidad francesa.

El enfoque que le da la directora a nivel casi biográfico y el punto de vista de la niña (con una actuación sorprendentemente madura para su edad) hacen que sea una película bonita, sin caer en la lástima, dura, pero agradecida .

En el cine, no acostumbramos a ver la adopción desde el punto de vista de los niños y este película trata el tema con un tacto enorme y con una gran pasión.

La película se estrena el día 21 de Septiembre en los Cines Girona de Barcelona, ​​Truffaut de Girona, Funatic de Lleida (05 de octubre), Yelmo Valencia, Multicines 7 Bilbao, Cine Ciudad en Mallorca, Groucho en Santander, Vanya Dyck en Valladolid , Casablanca Salamanca

Para ver el trailer y leer más.